Billiotte vient du métier de boucher qui a donné le billot, puis le Billotte
Nous sommes tous le client de quelqu’un !
Se lancer dans la réalisation d’un site internet en partant de la page blanche semble à certains aussi risqué que d’escalader une montagne en baskets. C’est d’autant plus vrai quand le site est le point de départ d’un nouveau “business model” pour l’entreprise et que la date de mise en ligne est clé.
L’agence doit, dès les premiers échanges, endosser le rôle de guide et aider son client à réécrire un cahier des charges réaliste, centré sur l’utilisateur et en cohérence avec les forces en présence.
Comme pour une course en altitude dans des conditions extrêmes, le client doit comprendre l’importance de son implication et la nécessaire confiance réciproque qui doit s’instaurer entre l’équipe accompagnante et lui.
Un projet mené à bien avec succès requiert un engagement des deux acteurs à niveau, non pas équivalent en terme de temps, mais équivalent en terme d’énergie votre d’enthousiasme.
Nous venons de vivre une expérience particulièrement réjouissante avec un client exceptionnel. Sa méconnaissance affichée du fonctionnement d’internet sur le plan technique ne l’a pas incité à se mettre en position de défiance vis-à-vis de l’agence ou à imposer un rapport de force dont il aurait été le vainqueur (sur le papier seulement).
Bien au contraire. Il s’est montré curieux, exigeant, inventif et extrêmement présent tout au long du processus.
Les difficultés ont été surmontées et la date de mise en ligne connectée au lancement du plan de communication comme prévu.
Une telle confiance est rare. Elle met une pression positive bien plus forte que n’importe quelle sorte de chantage ou de menace plus ou moins explicites.
Un niveau de transparence réciproque de cette qualité est nouveau pour nous (après 20 ans d’expérience dans la communication digitale).
Cet article est l’occasion de remercier cet annonceur hors-norme et d’inciter chacun d’entre nous à poser un regard neuf sur le rapport client-fournisseur, pour que les montagnes n’accouchent pas de souris mais de sourires.